L’IRT Railenium teste un chariot innovant pour la détection des défauts de surface sur le rail par ultrasons EMAT sans contact


Les équipes de l’IRT Railenium ont mis au point un chariot innovant qui détecte les défauts sur le rail par ultrasons EMAT sans contact. Les premiers essais se sont déroulés cet été, du 19 au 21 juillet, sur la plateforme Mecateam de Montceau à l’abri de toute circulation ferroviaire. Un environnement idéal pour tester en situation réelle ce nouvel outil qui entend réduire l’utilisation de l’eau sur les chantiers ferroviaires.
Jusqu’alors, la détection de défauts sur le rail s’opérait grâce à des capteurs ultrason US en contact direct avec l’objet, le tout lié avec de l’eau. Une solution qui demande une véritable logistique avec l’apport et le remplissage de cuves d’eau. C’est peut-être bientôt terminé grâce à ARTEMIS. Voilà le nom de code d’une innovation développée par l’institut de recherche technologique Railenium.
Durant trois jours, du 19 au 21 juillet, les équipes de l’IRT étaient sur les voies école de la plateforme Mecateam à Montceau pour tester un chariot équipé de capteurs ultrasons sans contact. C’est la première fois que le chariot démonstrateur était testé en situation réelle et en mouvement sur une distance de 300 m.
Ce premier retour d’expérience a permis aux équipes de l’IRT d’améliorer encore le démonstrateur avec la prise en compte des vibrations. De nouveaux tests sont programmés dans les prochaines semaines avec notamment un essai en tunnel fin septembre.