Portrait :

Benjamin Deysieux : « offrir à Volvo Penta une légitimité dans le ferroviaire. »


Bientôt 7 ans que Volvo Penta fait partie des rangs de Mecateamcluster. La filiale du groupe Volvo doit son adhésion à son responsable des ventes France, Benjamin Deysieux. En rejoignant l’équipe industrielle en 2016 après un début de carrière dans d’autres services de Volvo Penta, il convainc ses collègues de la nécessité d’adhérer à Mecateamcluster. Un choix guidé par la volonté de diversifier l’activité du motoriste et de pénétrer rapidement le marché ferroviaire.
« On sait qu’il y a un gros parc matériel ferroviaire en France, détaille Benjamin Deysieux. Notre objectif était d’avoir une légitimité dans le ferroviaire en tant que motoriste industriel. En rejoignant le réseau, on savait qu’on allait bénéficier d’un excellent relais de visibilité et d’échanges pertinents avec les PME adhérentes, utilisatrices potentielles de nos solutions ».
Très vite, des contacts se nouent avec des constructeurs d’engins adhérents à Mecateamcluster tels Socofer, Métalliance, Novium, ACX ou encore Patry.
Benjamin Deysieux participe aux différents rendez-vous de Mecateamcluster comme les Mecateameetings ou les missions commerciales communes. Il fait d’ailleurs partie des co-exposants au SIFER 2023 à Lille. « Participer à des salons avec Mecateamcluster, c’est un bon équilibre entre une présence en tant que visiteur et un stand en propre. Nous ne sommes pas encore assez implantés dans le ferroviaire pour disposer d’un stand Volva Penta seul au SIFER. »
Les équipes de Volvo Penta seront très certainement présentes aux Mecateameetings en septembre prochain. « C’est un lien d’échanges devenu incontournable, notamment depuis sa version en plein-air. La véritable plus-value de cet événement est la mise en relation entre donneurs d’ordres et exécutants si difficile à obtenir en temps normal. »
Volvo Penta assure donc une présence commerciale active. Et ce n’est pas un hasard. Le groupe Volvo est signataire des accords de Paris et s’est engagé concrètement sur la réduction de son empreinte carbone. Pour Volvo Penta, l’objectif affiché est une baisse de 37,5 % de ses émissions entre 2019 et 2030. « Pour atteindre ce résultat, nous travaillons à l’électrification des matériels neufs mais aussi sur le rétrofit d’engins existants, précise Benjamin Deysieux. Notre enjeu est désormais de faire connaître nos solutions de motorisations électriques et d’associer les constructeurs à nos réflexions. » Le groupe a ainsi investi 1 milliard d’euros pour l’installation d’une chaîne de montage de batteries. Un nouveau challenge à relever donc pour Benjamin Deysieux et ses équipes…